Re: La mise en strophes

[Invité]

ACTE II
Scène 3 et demi


(Tout a été nettoyé. Madame Nadou et la Soubrette sont seules avec l'époux, qui s'est rendormi en position de prière mahométane).


Madame:
Ce mariage que je fis pour complaire à mon père,
M'apporte chaque jour et soucis et misères.
Faut-il que je l'aime, ce fou, ce grand cruchon,
Pour lui passer ainsi fantaisies et ronflons.


Soubrette :
Je comprends bien, Madame, puis-je vider les seaux ?


Madame :

La journée sera longue, oui faites-donc, Catho.
Avant que d'y aller, vous me direz, petite,
Sans détour, de l'amour vous a-t-il instruite ?


Soubrette :
Oh ça jamais, parole, le vieux, pardon, Monsieur
est parfois fort pervers mais encore point vicieux.
(Elle réfléchit)
Pour être vraie, Madame, il me l'a suggéré,
Mais d'une autre manière, solitaire et boisée.


Madame :
Hélas, ce n'est point son imagination
Qui aurait fait de lui notre nouveau Scaron.
Vous tâcherez, ma fille, pour ménager son ire,
de lui montrer respect, louanges et sourires.


Soubrette :
Suis-obligée, Madame, de les penser très fort ?


Madame :
Inutile, prenez l'air d'avoir quelques remords.


Soubrette :
Jésus, il ouvre un oeil ! Il n'était donc pas mort ?

 C'est un régal ! Merci à tous deux.

Ces deux-là ont du talent, certes... Mais c'est un grand plaisir aussi de vous relire,  Tiote..

[Tiote valisse]

 C'est un régal ! Merci à tous deux.

Ces deux-là ont du talent, certes... Mais c'est un grand plaisir aussi de vous relire,  Tiote..

Merci Aurore . Je fais ce que j'peux...et malheureusement, comme dit l'autre ... j'peux peu !

[Diviciac]

ACTE II
Scène 3 et demi


(Tout a été nettoyé. Madame Nadou et la Soubrette sont seules avec l'époux, qui s'est rendormi en position de prière mahométane).


Madame:
Ce mariage que je fis pour complaire à mon père,
M'apporte chaque jour et soucis et misères.
Faut-il que je l'aime, ce fou, ce grand cruchon,
Pour lui passer ainsi fantaisies et ronflons.


Soubrette :
Je comprends bien, Madame, puis-je vider les seaux ?


Madame :

La journée sera longue, oui faites-donc, Catho.
Avant que d'y aller, vous me direz, petite,
Sans détour, de l'amour vous a-t-il instruite ?


Soubrette :
Oh ça jamais, parole, le vieux, pardon, Monsieur
est parfois fort pervers mais encore point vicieux.
(Elle réfléchit)
Pour être vraie, Madame, il me l'a suggéré,
Mais d'une autre manière, solitaire et boisée.


Madame :
Hélas, ce n'est point son imagination
Qui aurait fait de lui notre nouveau Scaron.
Vous tâcherez, ma fille, pour ménager son ire,
de lui montrer respect, louanges et sourires.


Soubrette :
Suis-obligée, Madame, de les penser très fort ?


Madame :
Inutile, prenez l'air d'avoir quelques remords.


Soubrette :
Jésus, il ouvre un oeil ! Il n'était donc pas mort ?

Scène 4 entre Lilly ami du barbon

Lilly


Ecartez-vous un peu, cacqueteuses femelles
Allez à votre ouvrage et faites la vaisselle
Est- ce ainsi que l'on traite en sa propre maison
Son maitre et son époux parce qu'il est grison?


(S'approchant du barbon)

Oh mon pauvre Divi vous avez mauvaise mine
Je vous apporte du citrate de bétaïne, 
Prenez un blanc limé,  ça fera rince-cochon
Mais vous vous adonnez par trop à la boisson
Par quel prodige le jus  suave de la treille
Pu vous faire tomber en un état pareil ?

Le barbon

Ah! mon précieux Lily que j'ai d'aise à vous voir
J'ai la gueule de bois laissez-moi  donc m'asseoir
Afin que je vous narre à la bonne franquette
La raison pour laquelle vous me voyez pompette.
Ne me jugez pas mal car si vous subissiez
Ce qu'ici j'ai vécu vous tiseriez assez
Pour vider la barrique ainsi que je le fis
Femme souvent varie bien fol est qui s'y fie
Le roi François avaitt dans sa grande sagesse
Su déceler des femmes  la nature traitresse.
Mon épouse Nadou s’acoquine et s'abouche
Avecque  la soubrette, une sainte-nitouche
Sournoise et détestable et pour tout dire à chier
Dont elle s'est,  hélas,  sottement entichée
Tombant balourdement dans ses vils artifices
Toute prête à céder à son moindre caprice .

Il y a quelques jours, la coquine fieffée
Parvint  à lui faire croire qu'elle nous allait quitter
D'un geste théâtral  elle a claqué la porte
C'est assez,  cria t-elle, le diable vous emporte !
Et la pauvre Nadou,  affligée,  éplorée
Dans le panneau grossier comme gourde est tombée.
 "C'est ta faute"  dit-elle en s'en prenant à moi
Et c'est depuis ce jour, cher Lily, que je bois.   

[Invité]

[Sapeur Lipopète]

[Invité]

 
Je me demande si,  avec l'accord express de ma collègue dramaturge,  nous ne pourrions pas faire bénéficier un plus large public de notre œuvre en la transférant sur "ouvert à tous"    

J'accorde volontiers, d'autant que les quatrains
Qui arrivent en suivant colleront bien au train,
De pseudos étrangers dont on m'a fort parlé
Et qui feront la joie de quelques mal-lunés.


------

Bonjour Tiote, bonjour Aurore.

[Nadou]

Et la pauvre Nadou,  affligée,  éplorée
Dans le panneau grossier comme gourde est tombée.
 "C'est ta faute"  dit-elle en s'en prenant à moi
Et c'est depuis ce jour, cher Lily, que je bois.   

[Invité]

ACTE II
Scène 4 trois-quarts


Lilly (s'approchant de Madame Nadou) :
Voyez un peu l'état où le met la colère,
Il se pâme, il trépasse, il appelle sa mère.
Vous devez sans délai, pour peu que vous l'aimiez,
Gronder cette servante et vous en séparer.


Soubrette :
Et de quoi donc se mêle, on se demande bien,
Ce petit personnel, cet apprenti médecin ?


Le Barbon :
Ah non elle recommence, quelqu'un, faites-la taire !
Et qu'on me laisse mourir. Ou qu'on me donne un verre.


Soubrette (à l'oreille du vieux Barbon) :
Une fois par le passé j'ai rendu tablier,
La prochaine fois avec, je vous étranglerai.
Madame est trop aimable, et douce et bien confiante,
Vos traîtrises de naguère, faut-il que je lui chante ?

Vous voilà gras et mou, à brailler comme veau
Qu'une humble domestique vous aurait fait des maux,
Mais de moi ni du Diable vous n'avez grand besoin,
Pour jouer à celui qui pisse le plus loin.

[Diviciac]

ACTE II
Scène 4 trois-quarts


Lilly (s'approchant de Madame Nadou) :
Voyez un peu l'état où le met la colère,
Il se pâme, il trépasse, il appelle sa mère.
Vous devez sans délai, pour peu que vous l'aimiez,
Gronder cette servante et vous en séparer.


Soubrette :
Et de quoi donc se mêle, on se demande bien,
Ce petit personnel, cet apprenti médecin ?


Le Barbon :
Ah non elle recommence, quelqu'un, faites-la taire !
Et qu'on me laisse mourir. Ou qu'on me donne un verre.


Soubrette (à l'oreille du vieux Barbon) :
Une fois par le passé j'ai rendu tablier,
La prochaine fois avec, je vous étranglerai.
Madame est trop aimable, et douce et bien confiante,
Vos traîtrises de naguère, faut-il que je lui chante ?

Vous voilà gras et mou, à brailler comme veau
Qu'une humble domestique vous aurait fait des maux,
Mais de moi ni du Diable vous n'avez grand besoin,
Pour jouer à celui qui pisse le plus loin.

 

Le barbon

C'est ainsi que nous fit notre grand Créateur
Vous n'allez pas médire, Catho, c'est le Seigneur
Qui la voulu ainsi,  je pisse le plus loin
Grace à l'outil précieux que je tiens dans la main
 
Ecartez- vous un peu car je pourrais céder
Au désir qui me prend de vous faire profiter
Du  long jet que l'abus de boissons frelatées 
Rend dru, fourni, fier et  puissant à souhait

Dieu fait bien ce qu'il fait nous disait la Fontaine
Ne me tentez pas trop car je sens que la mienne
Réprime fort l'envie de vous administrer
Sans façon, sans détour , la douche ammoniaquée
Que votre impertinence a bien su mériter

[Invité]

 

Le barbon

C'est ainsi que nous fit notre grand Créateur
Vous n'allez pas médire, Catho, c'est le Seigneur
Qui la voulu ainsi,  je pisse le plus loin
Grace à l'outil précieux que je tiens dans la main

Ecartez- vous un peu car je pourrais céder
A l'envie qui me prend de vous faire profiter
Du  long jet que l'abus de boissons frelatées 
Rend dru, fourni, fier et  puissant à souhait

Dieu fait bien ce qu'il fait nous disait la Fontaine
Ne me tentez pas trop car je sens que la mienne
Réprime fort l'envie de vous administrer
Sans façon, sans détour , la douche ammoniaquée
Que votre impertinence a bien su mériter

ACTE II
Scène 4 trois-quarts passés




Soubrette :
Soyez un peu sérieux, vous ne maitrisez pas
Assez bien l'escargot dont vous faites grand cas.
Car alors tous les jours, on n'épongerait pas
Les flaques aux tinettes, et puis par-ci par-là.


Vous seriez inspiré par plus de modestie.
La langue me démange de pousser de hauts cris,
Et d'enfin révéler vos sombres amourettes
Avec les Proutmachère et autres Minouchette.


Car enfin, si Monsieur, tout plein de diligence,
Chaque jour fait semblant d'hurler sa hargne rance,
C'est bien qu'il lui manque, en son harem intime,
Quelques femelles timides, voir de vraies concubines.

[Diviciac]

 

Le barbon

C'est ainsi que nous fit notre grand Créateur
Vous n'allez pas médire, Catho, c'est le Seigneur
Qui la voulu ainsi,  je pisse le plus loin
Grace à l'outil précieux que je tiens dans la main

Ecartez- vous un peu car je pourrais céder
A l'envie qui me prend de vous faire profiter
Du  long jet que l'abus de boissons frelatées 
Rend dru, fourni, fier et  puissant à souhait

Dieu fait bien ce qu'il fait nous disait la Fontaine
Ne me tentez pas trop car je sens que la mienne
Réprime fort l'envie de vous administrer
Sans façon, sans détour , la douche ammoniaquée
Que votre impertinence a bien su mériter

ACTE II
Scène 4 trois-quarts passés




Soubrette :
Soyez un peu sérieux, vous ne maitrisez pas
Assez bien l'escargot dont vous faites grand cas.
Car alors tous les jours, on n'épongerait pas
Les flaques aux tinettes, et puis par-ci par-là.


Vous seriez inspiré par plus de modestie.
La langue me démange de pousser de hauts cris,
Et d'enfin révéler vos sombres amourettes
Avec les Proutmachère et autres Minouchette.


Car enfin, si Monsieur, tout plein de diligence,
Chaque jour fait semblant d'hurler sa hargne rance,
C'est bien qu'il lui manque, en son harem intime,
Quelques femelles timides, voir de vraies concubines.

  Le barbon


Oh là tout doux,  ma mie,  car si vous connaissiez
Le physique avenant de dame Minouchette
Même vous n'oseriez a ce point me blesser
Que je convoite avec une tendre amourette
Relève du délire et fait connaître assez
La déraison totale où vous avez sombré
On m'en a dit beaucoup sur mes ignominies
Mais nul n'y joignit la gérontophilie.
 
Pour le second sujet de votre aigre pamphlet 
La douce Proutmachère ne me fait plus d'effet
Puisque avec une serviabilité zélée
Avantageusement vous l'avez remplacée.

[Invité]

 
Je me demande si,  avec l'accord express de ma collègue dramaturge,  nous ne pourrions pas faire bénéficier un plus large public de notre œuvre en la transférant sur "ouvert à tous"    

J'accorde volontiers, d'autant que les quatrains
Qui arrivent en suivant colleront bien au train,
De pseudos étrangers dont on m'a fort parlé
Et qui feront la joie de quelques mal-lunés.


------

Bonjour Tiote, bonjour Aurore.

On se connait..?

[Invité]

Bonjour Tiote, bonjour Aurore.

On se connait..?

Pas que je sache.

[Invité]

Il me fait peur votre chat Horiel. Vous n´en avez pas un autre plus gentil.

[Diviciac]

Il me fait peur votre chat Horiel. Vous n´en avez pas un autre plus gentil.

Je trouve que ça lui va bien comme avatar , ça illustre bien le caractère teigneux, vipérin , agressif. 

[Nadou]

Il me fait peur votre chat Horiel. Vous n´en avez pas un autre plus gentil.

Je trouve que ça

Sur SON fil, comme un sparadrap ... ( c'est comme ça que tu dis ) 
( je n'ai pas cité puisqu'elle t'a plonké) 

[Lili-Rose]

Ma chère Horiel, 

Je suppose que vous savez quand même que certains députés macronistes ne savaient même pas qu'une cession à l'AN pouvait se terminer la nuit, ou alors pensaient que la présence étaient limitées aux jours qui passaient à la TV?
J'ai un peu de mal à voir de l'élitisme la dedans.
Au fait, la série "les feux de l'amour" du dimanche après midi est terminée?
Vous êtes retournée à vos casseroles?

Mon cher Lili-Rose,

ne comptez plus sur moi pour accréditer ou nier la moindre information.
Autant la majorité des gens ici sont de bonne composition et à mon sens, dignes de confiance, autant quelques autres gâtent la sauce par leur "esprit"* mesquin. 
Ne vous privez donc pas de suppositions en tout genre, si ça vous libère, c'est tout bénéf 


*J'en conviens, c'est du sarcasme.

Je crois que tu devrais échanger ton 06 avec Divi, ça laisserait de la place à l'oxygène.
Au fait, tu ne bosses pas?

[Diviciac]

Mon cher Lili-Rose,

ne comptez plus sur moi pour accréditer ou nier la moindre information.
Autant la majorité des gens ici sont de bonne composition et à mon sens, dignes de confiance, autant quelques autres gâtent la sauce par leur "esprit"* mesquin. 
Ne vous privez donc pas de suppositions en tout genre, si ça vous libère, c'est tout bénéf 


*J'en conviens, c'est du sarcasme.

Je crois que tu devrais échanger ton 06 avec Divi, ça laisserait de la place à l'oxygène.
Au fait, tu ne bosses pas?

Je vous remercie Lili mais j'ai paumé mon téléphone potable  , je n'ai pas de  06.
Je ne dis pas ça pour me défiler,  hein.

[Invité]

Il me fait peur votre chat Horiel. Vous n´en avez pas un autre plus gentil.

Si, Elaine, je vais vous présenter Elliot, dans la matinée.
Mais vous ne devriez pas avoir peur de Cartouche, elle est aussi effrayante et qu'adorable.

[Invité]

Je crois que tu devrais échanger ton 06 avec Divi, ça laisserait de la place à l'oxygène.
Au fait, tu ne bosses pas?

Avec qui ?

Si, je bosse. En ce moment même -et pour éviter toute réflexion malvenue, je fais mon salaire, donc, pas d'indignation sur le temps que je prends à un malheureux patron 

[Lili-Rose]

Je crois que tu devrais échanger ton 06 avec Divi, ça laisserait de la place à l'oxygène.
Au fait, tu ne bosses pas?

Avec qui ?

Si je bosse. En ce moment même -et pour éviter toutes réflexion malvenue, je fais mon salaire, donc, pas d'indignation sur le temps que je prends à un malheureux patron 

Pas très productive dis donc.

[Invité]

Pas très productive dis donc.

Vous en déduisez ce qui vous convient, ça m'ira très bien aussi, Lili-Rose 

[Invité]

Il me fait peur votre chat Horiel. Vous n´en avez pas un autre plus gentil.

Si, Elaine, je vais vous présenter Elliot, dans la matinée.
Mais vous ne devriez pas avoir peur de Cartouche, elle est aussi effrayante et qu'adorable.

Comme il est mignon Elliot. Merci Horiel.

[Lili-Rose]

Pas très productive dis donc.

Vous en déduisez ce qui vous convient, ça m'ira très bien aussi, Lili-Rose 

J'en déduis que si j'étais ton patron, je te mettrais un avertissement
Tiens remarque l'autre jour, j'ai attrapé une élève sur le net en plein cours, et hop 2 heures de colle: l'intérêt de passer son temps sur internet, en 2 pages.
Tu ne voudrais pas que je t'inflige une punition quand même?

[Diviciac]

Je trouve que ça

Sur SON fil, comme un sparadrap ... ( c'est comme ça que tu dis ) 
( je n'ai pas cité puisqu'elle t'a plonké) 

 
 Certes mais s'il existe des points communs, comme le cabotinage et la grande gueule,  entre la belle Horiel et moi en revanche pour ma part je n'obéis pas aux injonctions. Cinq ans de survie en milieu hostile l'ont prouvé: pour me faire obéir à des mesures que je réprouve, il n'y a qu'une solution : me virer . 

[frenchy35F]

Pas question...ces échanges me ravient pour 2 raisons:

. c' est très amusant et plein de finesses, presque de tendress

. je vous admire ou plutôt vos capacités à écrire ces textes savoureux...moi je ne sais pas

DONC CONTINUEZ...NOUS VOUS APPRECIONS SUR CES QUALITES...

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