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un syndicat de policiers porte plainte contre Renaud Muselier pour « escroquerie

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un syndicat de policiers porte plainte contre Renaud Muselier pour « escroquerie Empty un syndicat de policiers porte plainte contre Renaud Muselier pour « escroquerie

Message par ledevois Sam 2 Fév - 19:49

C’est tout de même affligeant et désespérant de voir à quel point nos politiciens font preuve d’amateurisme d’autant que Renaud Muselier n’est pas n’importe qui et qu’il est censé connaître la loi sur le bout des doigts.


Le syndicat France police – Policiers en colère a porté plainte auprès du procureur de la République de Marseille contre le président LR de la région Paca, Renaud Muselier, l’initiateur de la cagnotte Leetchi en soutien aux forces de l’ordre.

Une plainte qui vise des faits supposés « d’escroquerie » et « d’abus de confiance ». Renaud Muselier a répliqué en annonçant lui aussi le dépôt d’une plainte, pour diffamation.






Michel Thooris, le secrétaire général du syndicat France police – Policiers en colère, a écrit jeudi dernier au procureur de la République de Marseille, pour l’alerter sur la cagnotte ouverte par Renaud Muselier (LR) en « soutien aux forces de l’ordre ». Dans ce courrier, que LCI a consulté, le syndicaliste annonce porter plainte contre Renaud Muselier, pour des faits supposés « d’abus de confiance » et « d’escroquerie ». Il demande au procureur « le blocage [des] fonds auprès de Leetchi.com ou la saisie à titre conservatoire de ces dons ».
« Les fonds récoltés ne sont […] pas, en réalité, destinés directement à l’ensemble des forces de l’ordre blessées comme le laisse penser monsieur Muselier aux donateurs. Cet argent va finir dans les caisses d’une association loi 1901 qui a sa personnalité civile propre et qui n’est donc pas par conséquence « les forces de l’ordre » comme le fait croire monsieur Muselier au grand public », écrit Michel Thooris.
Lancée mardi 8 janvier, cette cagnotte avait atteint 1 million d’euros de dons en seulement 48 heures. Mardi matin, son montant s’élevait à près de 1.457.205 € provenant de près de 51.000 donateurs.

« Éviter de nouveaux détournements de fonds »

Le plaignant estime qu’une « redoutable escroquerie » – ce sont ses mots – aurait été mise en place dans le but d’« abuser de la confiance de dizaines de milliers de généreux donateurs ». Le syndicat s’interroge sur la destination finale des fonds, la liste des blessés parmi les forces de l’ordre n’étant pas rendue publique par le ministère de l’Intérieur.
Enfin, le syndicat estime que cette plainte s’inscrit dans un contexte qui en « dit long » au sein du ministère de l’Intérieur « lorsqu’il s’agit d’argent ». Et de rappeler la condamnation de Claude Guéant dans l’affaire dite des « primes en liquide ». « C’est dans ce contexte bien particulier que s’inscrit notre plainte afin d’éviter de nouveaux détournements de fonds au détriment des personnels du ministère de l’Intérieur », écrit le syndicaliste.


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Plainte pour diffamation

Contacté par LCI, l’entourage de Renaud Muselier n’était pas au courant de l’existence de cette plainte. Un comité de supervision a été mis en place afin de surveiller l’attribution des dons, rassure-t-on. « Un million d’euros ira pour les policiers, gendarmes et pompiers blessés ces dernières semaines en fonction des natures des blessures, des ITT, etc. Et 500.000 euros pour les orphelinats des trois corps », précise l’entourage du député européen qui voit dans ce dépôt de plainte « l’illustration des tensions entre syndicats de police au sein du ministère de l’Intérieur ».
Le président de région lui-même a réagi en se disant « très surpris de l’action de ce syndicat qui me crée des soucis depuis le départ ». Et a assuré qu’il ne partirait pas « en vacances avec la cagnotte », celle-ci devant aller « sur un compte bloqué, dans une association reconnue parle ministère de l’Intérieur ». Et de promettre « une transparence absolue ». Outre Renaud Muselier, qui, a annoncé un dépôt de plainte pour diffamation, l’action du syndicat policier vise également l’Amicale de la police nationale, censée gérer les fonds et un autre syndicat de police.
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Sur le site de la cagnotte Leetchi, ce même Renaud Muselier se dit par ailleurs « soucieux de la plus grande transparence ». « Les fonds récoltés seront consacrés aux fonctionnaires blessés (policiers, gendarmes et pompiers) lors des événements de ces derniers mois via l’Amicale de la police nationale. Compte tenu des sommes très importantes, nous envisageons également de verser une partie des fonds à d’autres structures comme l’œuvre des pupilles orphelins des Pompiers de France et la fondation de la gendarmerie », peut-on lire sur la page Leetchi de la cagnotte.
Sollicité par LCI, le parquet de Marseille n’était pas en mesure d’indiquer lundi si la plainte avait été enregistrée et si des suites judiciaires avaient été données. Avant d’envisager des poursuites, encore faut-il que la plainte soit jugée recevable. Début janvier, le directeur général de la police nationale (DGPN), Éric Morvan, avait indiqué sur France Inter que « la police nationale [n’avait] pas besoin de cagnotte ».


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William Molinié – Paris Match
 
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Message par dugenou Sam 2 Fév - 23:39

Éric Morvan, avait indiqué sur France Inter que « la police nationale [n’avait] pas besoin de cagnotte ».


Pourtant, les policiers doivent souvent acheter leur matériel avec leurs propres deniers

Le secrétaire national adjoint du syndicat Alliance Police a affirmé que le manque de moyens dans la police était tel que certains policiers étaient contraints d’acheter leurs gilets de protection eux-mêmes.

Question posée par Pierre le 02/12/2018
Bonjour,
Votre question fait référence à l’interview de Benoît Barret, secrétaire national adjoint du syndicat de police Alliance, sur BFMTV ce dimanche 2 décembre. Se plaignant du manque de moyens en équipement des policiers français face aux manifestations récentes des gilets jaunes, ce dernier affirme que certains policiers sont contraints d’«acheter eux-mêmes des gilets pare-coups, des gilets porte-plaque, leurs gilets tactiques».
Le service communication de la direction générale de la police nationale (DGPN) indique pourtant à CheckNews que «l’administration fournit à l’ensemble des policiers tous les équipements nécessaires à la défense et à leur protection».
Tout d’abord, l’administration fournit un gilet pare-balles individuel à chaque fonctionnaire de police, qui fait l’objet d’une vérification régulière tout au long de sa carrière. «Tout policier peut en demander le renouvellement, qui s’effectue aujourd’hui en seulement quelques jours», assure la police nationale. «Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un vêtement et donc il ne dure pas cinquante ans», précise Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police, qui rétorque néanmoins: «Il peut y avoir des problèmes de renouvellement», auxquels cas le policier devra attendre un peu plus longtemps que prévu.
Les gilets porte-plaque, eux, sont des gilets pare-balles lourds «fournis par l’administration, en dotation individuelle ou collective, à tous les policiers habilités au port du fusil d’assaut», souligne la DGPN. Cette habilitation demande une formation spécifique. Auparavant facultative, cette formation est aujourd’hui dispensée à l’école de police.
Philippe Capon confirme que l’administration fournit en général ce type de gilets, avant de nuancer : «Il peut arriver qu’il en manque aussi…» Par exemple, dans une équipe de quinze policiers, tous habilités au port du fusil d’assaut, seuls les dix postés aux points de tension pourraient en être dotés.

Le gilet tactique [size=17]«ne fait pas partie de la tenue réglementaire»[/size]


Quant au gilet tactique, vêtement qui permet d’avoir à portée de main les différents objets dont le fonctionnaire de police peut avoir besoin, comme des menottes ou un pistolet. «A ce jour, il ne fait pas partie de la tenue réglementaire», indique la police nationale. Il est plutôt considéré comme un équipement de confort que pour la sécurité. Ainsi, chaque service décide de doter ou non ses équipes, dotation imputée au budget du service. Le chef de service peut équiper tous ses agents, leur permettre de s’équiper individuellement - à leurs frais - ou encore interdire à son équipe de porter des gilets tactiques, comme nous le confirme Philippe Capon, s’il considère que cet équipement nuit à la mission du policier.
L’unité d’élite Recherche, assistance, intervention, dissuasion (Raid), par exemple, est entièrement équipée de gilets tactiques «parce que cela fait partie de leur mission» mais d’autres services, comme la Brigade anticriminalité (BAC), n’en sont pas systématiquement pourvus.
La DGPN annonce enfin qu’au premier semestre 2019, ce ne sera plus aux services de financer leurs gilets tactiques mais que c’est l’administration qui les fournira«aux services et aux directions qui en feraient la demande»«Mais il y a des marchés à respecter, précise-t-elle. Il y a un appel d’offres, il faut tester les produits, les acheter puis les distribuer. Cela ne se fera pas en un mois. Les modalités d’utilisation et d’équipement seront étudiées au cas par cas, selon les besoins.»
Enfin, «tous les effectifs engagés dans le maintien de l’ordre public sont équipés de gilets pare-coups», un gilet muni de plaques contre les jets et perforation d’objets, insiste la police nationale. Les équipes de la BAC, elles, «sont pourvues d’effets pare-coups, aux épaules et aux tibias, notamment».
Pour les autres, s’équiper de gilets pare-coup est un choix individuel, aux frais de chacun. Ils peuvent en porter dès l’instant où cet équipement reste discret.
Contacté à plusieurs reprises par CheckNews, le syndicat Alliance n’a pas répondu à nos questions.
Cordialement,
[size=19]Kevin Poireault

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec le CFPJ pour le journal d’application de la promotion 47.[/size]
https://www.liberation.fr/checknews/2018/12/06/est-il-vrai-qu-en-france-les-policiers-doivent-acheter-eux-memes-leurs-gilets-tactiques_1696380


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