Covid-19. Le nombre de cas surestimé en France depuis des mois, le taux d’incidence revu à la baisse
Page 1 sur 1 • Partagez
Covid-19. Le nombre de cas surestimé en France depuis des mois, le taux d’incidence revu à la baisse
le nombre de cas positif a été majoré de 350 000 ! (trois cent cinquante mille) c'est pas grand chose ! nous avons le meilleur système de santé du monde -----et le taux d'incidence majoré de près de .......20% il faut bien faire peur aux français pour qu'ils se fassent vacciner ! !
.
.
Santé publique France annonce ce jeudi 20 mai un changement important dans le système qui permet de comptabiliser les cas de Covid-19 en France. Ces derniers mois, celui-ci surévaluait le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients. Le taux d’incidence était surestimé de 12 %. Explications.
C’est une correction qui n’est pas anodine qu’annonce ce jeudi 20 mai Santé publique France. L’un des indicateurs les plus utilisés pour suivre l’épidémie de Covid-19, le taux d’incidence, était surévalué depuis des mois d’environ 12 %. Le taux de positivité des tests lui, était surévalué de 8 %.
La raison ? Certains patients effectuant plusieurs tests rapprochés, notamment dans le cadre du suivi renforcé des variants, étaient comptés comme plusieurs cas car un pseudonyme d’anonymisation différent était généré à chaque test. Un correctif a été appliqué, et les données vont être rectifiées sur les trois derniers mois.
Pour garantir la protection des données personnelles des personnes testées, chaque personne testée se voit attribuer un pseudonyme calculé à partir de ses données nominatives. C’est ce que l’on appelle la pseudonymisation.
Les données pseudonymisées sont transférées dans la base de données utilisée par Santé publique France pour calculer les indicateurs de l’épidémie : taux d’incidence, taux de positivité, taux de dépistage.
C’est à l’étape de pseudonymisation qu’il y a eu un problème. Des personnes ont pu être testées plusieurs fois dans un temps très court et dans plusieurs endroits. Lorsque le nom d’une personne n’était pas saisi exactement de la même façon (accents, majuscules et minuscules…), le système de pseudonymisation pouvait lui attribuer deux pseudonymes différents. Cette personne testée deux fois, par exemple pour détecter un variant, devenait deux cas, sans qu’il soit possible de l’identifier comme doublon.
Le processus d’anonymisation a été corrigé avec un algorithme plus souple, et la version corrigée va être appliquée sur les données des trois derniers mois. Cette durée de trois mois correspond à la durée de conservation des données nominatives et d’autre part, explique Santé publique France, elle recouvre la montée en charge de la détection des variants.
Au 19 mai, Santé publique France annonçait 5 917 397 cas, avec ces 6 % de cas en trop. Le nouveau nombre de cas au 20 mai est de 5 568 551, avec 348 846 doublons qui ont été retranchés.
Le taux d’incidence national était de 148 cas pour 100 000 habitants au 16 mai, il descend à 124 cas pour 100 000 habitants au 17 mai, avec le nouveau calcul.
Voici en gris l’ancienne courbe du taux d’incidence, et en rouge la nouvelle :
Comparaison des nouveaux chiffres avant et après
Le taux d'incidence a été revu à la baisse par Santé publique France après un recalcul pour supprimer 350 000 cas qui étaient des doublons.
Ancien taux d'incidence
Nouveau taux d'incidence
01/06/202101/05/202101/04/202101/03/202101/02/202101/01/202101/12/202001/11/202001/10/2020050040030020010050550450350250150Cas pour 100 00 habitants sur 7 jours
Source : Santé publique France • Données consolidées à J+3
Correction au 20 mai 2021 https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/le-nombre-de-cas-de-covid-19-surestime-depuis-des-mois-le-taux-d-incidence-revu-a-la-baisse-150e7098-b964-11eb-a0fd-a22b595c4b48
.
.
Santé publique France annonce ce jeudi 20 mai un changement important dans le système qui permet de comptabiliser les cas de Covid-19 en France. Ces derniers mois, celui-ci surévaluait le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients. Le taux d’incidence était surestimé de 12 %. Explications.
C’est une correction qui n’est pas anodine qu’annonce ce jeudi 20 mai Santé publique France. L’un des indicateurs les plus utilisés pour suivre l’épidémie de Covid-19, le taux d’incidence, était surévalué depuis des mois d’environ 12 %. Le taux de positivité des tests lui, était surévalué de 8 %.
La raison ? Certains patients effectuant plusieurs tests rapprochés, notamment dans le cadre du suivi renforcé des variants, étaient comptés comme plusieurs cas car un pseudonyme d’anonymisation différent était généré à chaque test. Un correctif a été appliqué, et les données vont être rectifiées sur les trois derniers mois.
[size=39]Pourquoi a-t-on compté trop de cas ?[/size]
Pour compter les cas de Covid-19, les résultats des tests sont saisis dans une base de données nommée SI-DEP. Avec le temps, cette base est devenue très complexe ; elle intègre en effet désormais les tests PCR, les tests antigéniques, les tests salivaires, les tests de criblage. De plus, elle est utilisée par plusieurs organismes avec des besoins différents : les agences régionales de santé et l’Assurance Maladie pour le suivi des cas contacts, Santé publique France et le Ministère de la Santé pour les statistiques de l’épidémie.Pour garantir la protection des données personnelles des personnes testées, chaque personne testée se voit attribuer un pseudonyme calculé à partir de ses données nominatives. C’est ce que l’on appelle la pseudonymisation.
Les données pseudonymisées sont transférées dans la base de données utilisée par Santé publique France pour calculer les indicateurs de l’épidémie : taux d’incidence, taux de positivité, taux de dépistage.
C’est à l’étape de pseudonymisation qu’il y a eu un problème. Des personnes ont pu être testées plusieurs fois dans un temps très court et dans plusieurs endroits. Lorsque le nom d’une personne n’était pas saisi exactement de la même façon (accents, majuscules et minuscules…), le système de pseudonymisation pouvait lui attribuer deux pseudonymes différents. Cette personne testée deux fois, par exemple pour détecter un variant, devenait deux cas, sans qu’il soit possible de l’identifier comme doublon.
Le processus d’anonymisation a été corrigé avec un algorithme plus souple, et la version corrigée va être appliquée sur les données des trois derniers mois. Cette durée de trois mois correspond à la durée de conservation des données nominatives et d’autre part, explique Santé publique France, elle recouvre la montée en charge de la détection des variants.
[size=39]Combien de cas en trop ?[/size]
En appliquant la nouvelle méthode, Santé publique France annonce que les indicateurs recalculés affichent une baisse de 12 % pour le taux d’incidence France entière, une baisse de 8 % du taux de positivité France entière, et une baisse de 6 % du nombre de cas confirmés.Au 19 mai, Santé publique France annonçait 5 917 397 cas, avec ces 6 % de cas en trop. Le nouveau nombre de cas au 20 mai est de 5 568 551, avec 348 846 doublons qui ont été retranchés.
Le taux d’incidence national était de 148 cas pour 100 000 habitants au 16 mai, il descend à 124 cas pour 100 000 habitants au 17 mai, avec le nouveau calcul.
Voici en gris l’ancienne courbe du taux d’incidence, et en rouge la nouvelle :
Comparaison des nouveaux chiffres avant et après
Le taux d'incidence a été revu à la baisse par Santé publique France après un recalcul pour supprimer 350 000 cas qui étaient des doublons.
Ancien taux d'incidence
Nouveau taux d'incidence
01/06/202101/05/202101/04/202101/03/202101/02/202101/01/202101/12/202001/11/202001/10/2020050040030020010050550450350250150Cas pour 100 00 habitants sur 7 jours
Source : Santé publique France • Données consolidées à J+3
Correction au 20 mai 2021 https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/le-nombre-de-cas-de-covid-19-surestime-depuis-des-mois-le-taux-d-incidence-revu-a-la-baisse-150e7098-b964-11eb-a0fd-a22b595c4b48
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Covid-19. Le nombre de cas surestimé en France depuis des mois, le taux d’incidence revu à la baisse
Ces derniers mois, celui-ci surévaluait le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients. Le taux d’incidence était surestimé de 12 %. Explications. a écrit:C’est une correction qui n’est pas anodine qu’annonce ce jeudi 20 mai Santé publique France. L’un des indicateurs les plus utilisés pour suivre l’épidémie de Covid-19, le taux d’incidence, était surévalué depuis des mois d’environ 12 %. Le taux de positivité des tests lui, était surévalué de 8 %.
La raison ? Certains patients effectuant plusieurs tests rapprochés, notamment dans le cadre du suivi renforcé des variants, étaient comptés comme plusieurs cas car un pseudonyme d’anonymisation différent était généré à chaque test. Un correctif a été appliqué, et les données vont être rectifiées sur les trois derniers mois.Pourquoi a-t-on compté trop de cas ?
Pour compter les cas de Covid-19, les résultats des tests sont saisis dans une base de données nommée SI-DEP. Avec le temps, cette base est devenue très complexe ; elle intègre en effet désormais les tests PCR, les tests antigéniques, les tests salivaires, les tests de criblage. De plus, elle est utilisée par plusieurs organismes avec des besoins différents : les agences régionales de santé et l’Assurance Maladie pour le suivi des cas contacts, Santé publique France et le Ministère de la Santé pour les statistiques de l’épidémie.
Pour garantir la protection des données personnelles des personnes testées, chaque personne testée se voit attribuer un pseudonyme calculé à partir de ses données nominatives. C’est ce que l’on appelle la pseudonymisation.
Les données pseudonymisées sont transférées dans la base de données utilisée par Santé publique France pour calculer les indicateurs de l’épidémie : taux d’incidence, taux de positivité, taux de dépistage.
C’est à l’étape de pseudonymisation qu’il y a eu un problème. Des personnes ont pu être testées plusieurs fois dans un temps très court et dans plusieurs endroits. Lorsque le nom d’une personne n’était pas saisi exactement de la même façon (accents, majuscules et minuscules…), le système de pseudonymisation pouvait lui attribuer deux pseudonymes différents. Cette personne testée deux fois, par exemple pour détecter un variant, devenait deux cas, sans qu’il soit possible de l’identifier comme doublon.
Le processus d’anonymisation a été corrigé avec un algorithme plus souple, et la version corrigée va être appliquée sur les données des trois derniers mois. Cette durée de trois mois correspond à la durée de conservation des données nominatives et d’autre part, explique Santé publique France, elle recouvre la montée en charge de la détection des variants.Combien de cas en trop ?
En appliquant la nouvelle méthode, Santé publique France annonce que les indicateurs recalculés affichent une baisse de 12 % pour le taux d’incidence France entière, une baisse de 8 % du taux de positivité France entière, et une baisse de 6 % du nombre de cas confirmés.
Au 19 mai, Santé publique France annonçait 5 917 397 cas, avec ces 6 % de cas en trop. Le nouveau nombre de cas au 20 mai est de 5 568 551, avec 348 846 doublons qui ont été retranchés.
Le taux d’incidence national était de 148 cas pour 100 000 habitants au 16 mai, il descend à 124 cas pour 100 000 habitants au 17 mai, avec le nouveau calcul.
Voici en gris l’ancienne courbe du taux d’incidence, et en rouge la nouvelle :
Comparaison des nouveaux chiffres avant et après
Le taux d'incidence a été revu à la baisse par Santé publique France après un recalcul pour supprimer 350 000 cas qui étaient des doublons.
Ancien taux d'incidence
Nouveau taux d'incidence
01/06/202101/05/202101/04/202101/03/202101/02/202101/01/202101/12/202001/11/202001/10/2020050040030020010050550450350250150Cas pour 100 00 habitants sur 7 jours
Source : Santé publique France • Données consolidées à J+3
Correction au 20 mai 2021 https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/le-nombre-de-cas-de-covid-19-surestime-depuis-des-mois-le-taux-d-incidence-revu-a-la-baisse-150e7098-b964-11eb-a0fd-a22b595c4b48
Pourquoi a-t-on compté trop de cas ? Ben, pour faire plaisir à Diviciac tiens !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Covid-19. Le nombre de cas surestimé en France depuis des mois, le taux d’incidence revu à la baisse
Nadou a écrit:Ces derniers mois, celui-ci surévaluait le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients. Le taux d’incidence était surestimé de 12 %. Explications. a écrit:C’est une correction qui n’est pas anodine qu’annonce ce jeudi 20 mai Santé publique France. L’un des indicateurs les plus utilisés pour suivre l’épidémie de Covid-19, le taux d’incidence, était surévalué depuis des mois d’environ 12 %. Le taux de positivité des tests lui, était surévalué de 8 %.
La raison ? Certains patients effectuant plusieurs tests rapprochés, notamment dans le cadre du suivi renforcé des variants, étaient comptés comme plusieurs cas car un pseudonyme d’anonymisation différent était généré à chaque test. Un correctif a été appliqué, et les données vont être rectifiées sur les trois derniers mois.Pourquoi a-t-on compté trop de cas ?
Pour compter les cas de Covid-19, les résultats des tests sont saisis dans une base de données nommée SI-DEP. Avec le temps, cette base est devenue très complexe ; elle intègre en effet désormais les tests PCR, les tests antigéniques, les tests salivaires, les tests de criblage. De plus, elle est utilisée par plusieurs organismes avec des besoins différents : les agences régionales de santé et l’Assurance Maladie pour le suivi des cas contacts, Santé publique France et le Ministère de la Santé pour les statistiques de l’épidémie.
Pour garantir la protection des données personnelles des personnes testées, chaque personne testée se voit attribuer un pseudonyme calculé à partir de ses données nominatives. C’est ce que l’on appelle la pseudonymisation.
Les données pseudonymisées sont transférées dans la base de données utilisée par Santé publique France pour calculer les indicateurs de l’épidémie : taux d’incidence, taux de positivité, taux de dépistage.
C’est à l’étape de pseudonymisation qu’il y a eu un problème. Des personnes ont pu être testées plusieurs fois dans un temps très court et dans plusieurs endroits. Lorsque le nom d’une personne n’était pas saisi exactement de la même façon (accents, majuscules et minuscules…), le système de pseudonymisation pouvait lui attribuer deux pseudonymes différents. Cette personne testée deux fois, par exemple pour détecter un variant, devenait deux cas, sans qu’il soit possible de l’identifier comme doublon.
Le processus d’anonymisation a été corrigé avec un algorithme plus souple, et la version corrigée va être appliquée sur les données des trois derniers mois. Cette durée de trois mois correspond à la durée de conservation des données nominatives et d’autre part, explique Santé publique France, elle recouvre la montée en charge de la détection des variants.Combien de cas en trop ?
En appliquant la nouvelle méthode, Santé publique France annonce que les indicateurs recalculés affichent une baisse de 12 % pour le taux d’incidence France entière, une baisse de 8 % du taux de positivité France entière, et une baisse de 6 % du nombre de cas confirmés.
Au 19 mai, Santé publique France annonçait 5 917 397 cas, avec ces 6 % de cas en trop. Le nouveau nombre de cas au 20 mai est de 5 568 551, avec 348 846 doublons qui ont été retranchés.
Le taux d’incidence national était de 148 cas pour 100 000 habitants au 16 mai, il descend à 124 cas pour 100 000 habitants au 17 mai, avec le nouveau calcul.
Voici en gris l’ancienne courbe du taux d’incidence, et en rouge la nouvelle :
Comparaison des nouveaux chiffres avant et après
Le taux d'incidence a été revu à la baisse par Santé publique France après un recalcul pour supprimer 350 000 cas qui étaient des doublons.
Ancien taux d'incidence
Nouveau taux d'incidence
01/06/202101/05/202101/04/202101/03/202101/02/202101/01/202101/12/202001/11/202001/10/2020050040030020010050550450350250150Cas pour 100 00 habitants sur 7 jours
Source : Santé publique France • Données consolidées à J+3
Correction au 20 mai 2021 https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/le-nombre-de-cas-de-covid-19-surestime-depuis-des-mois-le-taux-d-incidence-revu-a-la-baisse-150e7098-b964-11eb-a0fd-a22b595c4b48
Pourquoi a-t-on compté trop de cas ? Ben, pour faire plaisir à Diviciac tiens !
Faire plaisir à Divi c'est faire plaisir à Mélenchon -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Sujets similaires
» Mauvaise surprise: sur les trois derniers mois de l'année, le PIB a baissé dans l'Hexagone
» Banque alimentaire : le nombre des bénéficiaires explose, les stocks en baisse
» Le nombre de fonctionnaires n’a cessé d’augmenter depuis 40 ans
» Comment diminuer le nombre des morts covid ?
» DEPUIS L’ÉLECTION D’EMMANUEL MACRON, LE NOMBRE DE MILLIONNAIRES FRANÇAIS PROGRESSE EN FLÈCHE
» Banque alimentaire : le nombre des bénéficiaires explose, les stocks en baisse
» Le nombre de fonctionnaires n’a cessé d’augmenter depuis 40 ans
» Comment diminuer le nombre des morts covid ?
» DEPUIS L’ÉLECTION D’EMMANUEL MACRON, LE NOMBRE DE MILLIONNAIRES FRANÇAIS PROGRESSE EN FLÈCHE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum